Madame Guiard (album)
LE MONDE À L'ENVERS
La nuit dernière, j’ai vu des choses étranges
La terre entière était habitée d’anges
Un tortionnaire embrassait sa victime
Ils avaient l’air heureux
L’autre jouait avec l’arme du crime
Comme un gamin joyeux
Opposant, on savait dire « ils ont raison »
De la majorité
Dirigeant, on savait dire « nous nous trompons,
Oui, il faut les écouter »
Le monde à l’envers, le monde à l’envers
Le monde à l’envers, le monde à l’envers
Le monde à l’envers, le monde à l’envers
C’est curieux tout ça,
Je m’demande pourquoi je n’arrive pas
A distinguer l’envers de l’endroit
La nuit, c’est clair, je vois des choses étranges
Il faut s’y faire, je m’habitue aux anges
Les enfants étaient couverts de baisers
Et jamais d’échymoses
Les tendres bras des parents adorés
Ne servaient pas à autrechose
Personne n’avait plus le Front d’être National
Oh jour de gloire
Et les anciens de cette secte disparue
Etaient appelés « cannibales »
Le monde à l’envers, le monde à l’envers
Le monde à l’envers, le monde à l’envers
Le monde à l’envers, le monde à l’envers
C’est curieux tout ça,
Je m’demande pourquoi je n’arrive pas
A distinguer l’envers de l’endroit
Un jour prochain verra de ces merveilles
Il faudra bien qu’un jour on se réveille
Ce n’est pas parce que les choses sont impossibles
Qu’on ne les entreprend pas
Mais parce qu’on ne les a jamais choisies pour cibles
Qu’impossibles on les jugea
Le monde allant vers on ne sait pas quoi
Peut-être l’enfer, peut-être la joie
On ne sait pas vers quoi le monde va
A nous pas à pas, à nous pourquoi pas, à nous c’est un choix
De nous créer l’enfer ou la joie
Texte et musique d'Isabelle Guiard